Supreme Court Law Review: Call for Papers

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The Unwritten Principle of Constitutionalism in Canadian Jurisprudence:

Does a (Meta-)principle Undergird Canada’s Rule of Law, and is it Justiciable?

A project co-presented by Maxime St-Hilaire (Faculté de droit, Université de Sherbrooke), Ryan Alford, (Bora Laskin Faculty of Law, Lakehead University) and the Runnymede Society.

In the Quebec Secession Reference, the Supreme Court of Canada discussed the constitutional principles of the Rule of Law and Constitutionalism, but without providing a clear means of differentiating these related, but distinct regulative ideals.  As a matter of legal history, jurisprudence, and constitutional law, this requires further scholarly elaboration.  While it is frequently assumed that any instantiation of the rule of law rests upon the premise that the Constitution is the source of all legal authority, comparatively little attention has been devoted to the meaning of constitutionalism, especially within the Canadian legal academy.

Insofar as the rule of law is considered by many legal theorists to be a contested concept, it is striking that it is commonly assumed that every possible iteration rests on the same (under-theorized) juridical construct.  This is even more surprising given the broader range of distinctions that have been introduced within constitutionalism of late, notably via the elaboration and discussion of political constitutionalism, although this discussion occurred largely outside of legal discourse.  (It bears mentioning that Canada’s constitutional history may be a stumbling block to those who would posit that our own principle of constitutionalism was or can be founded upon the popular will or “pouvoir constituant”, insofar as this may introduce an anachronistic distortion of the political and legal traditions represented at Confederation —whether those of the loyalists, moderate reformers, or members of the Parti bleu.)

To foster greater discussion and understanding between political theorists, legal scholars, jurists, and historians, we are delighted to invite practitioners, judges, academics, and graduate students to submit papers on the topic of “The Unwritten Principle of Constitutionalism in Canadian Jurisprudence”. The following specific suggestions are relevant to this discussion, but we invite submissions on all related topics, including:

  • the state of the debate between political and legal constitutionalism and its implications for public law;
  • the range of possible relationships between disparate theories of the rule of law and constitutionalism;
  • the (political) constitutional conventions, the unwritten (legal) principles of the constitution and the implications on the scope of the Supreme Court of Canada’s advisory jurisdiction;
  • whether a legal and justiciable principle of constitutionalism would allow the Supreme Court of Canada to forge and wield a constituent power to place certain constitutional provisions beyond ordinary legislative amendment, for good or for ill;
  • whether common-good constitutionalism is commensurable with legal constitutionalism;
  • whether there is an emergent global constitutional consensus on the meaning of constitutionalism, and, if so, whether this concensus can inform and develop further within Canadian jurisprudence, irrespective of the continued debate over the relevance of foreign constitutional law; and
  • the historical foundations of a uniquely Canadian iteration of the principle of constitutionalism.

 

Please submit abstracts (maximum 500 words) and title, as well as author affiliation, to Maxime St-Hilaire ([email protected]), Ryan Alford ([email protected]) and Kristopher Kinsinger ([email protected]) by 17 December 2021.

 

Scholars with accepted papers will be invited to participate at an in-person academic symposium in Toronto on 21 January 2022 and to subsequently contribute to a forthcoming special edition of the Supreme Court Law Review and a related book, to be published by Lexis-Nexis Canada.

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Le principe sous-jacent du constitutionnalisme dans la jurisprudence canadienne :

Un (méta-)principe sous-tend-il la primauté du droit au Canada et est-il justiciable?

Un projet co-présenté par Maxime St-Hilaire (Faculté de droit, Université de Sherbrooke), Ryan Alford, (Faculté de droit Bora Laskin, Université Lakehead) et la Société Runnymede.

Dans le Renvoi relatif à la sécession du Québec, la Cour suprême du Canada a discuté des principes constitutionnels de la primauté du droit et du constitutionnalisme, sans toutefois fournir de moyens clairs permettant de différencier ces idéaux réglementaires connexes, mais distincts. En ce qui concerne l’histoire du droit, la jurisprudence et le droit constitutionnel, ceci nécessite une élaboration plus approfondie. Bien que l’on présume fréquemment du fait que toute instanciation de la primauté du droit repose sur la prémisse d’une Constitution qui est la source de toute autorité juridique, relativement peu d’attention a été consacrée à la signification du constitutionnalisme, en particulier au sein du milieu académique.

Dans la mesure où la primauté du droit est considérée par de nombreux théoriciens comme un concept contesté, il est frappant de constater qu’il est communément admis que chaque itération possible repose sur la même construction juridique (sous-théorisée). Ceci est d’autant plus surprenant compte tenu de l’éventail plus large de distinctions qui ont été introduites dans le constitutionnalisme ces derniers temps, notamment via l’élaboration et la discussion du constitutionnalisme politique, bien que cette discussion ait eu lieu largement en dehors du discours juridique. (Il convient de mentionner que l’histoire constitutionnelle du Canada peut être une pierre d’achoppement pour ceux qui postulent que notre propre principe de constitutionnalisme était ou peut être fondé sur la volonté populaire ou le « pouvoir constituant », dans la mesure où cela peut introduire une distorsion anachronique des traditions politiques et juridiques représentées dans la Confédération – qu’il s’agisse de celles des loyalistes, des réformateurs modérés ou des membres du Parti bleu).

Afin de favoriser une plus grande discussion et une meilleure compréhension entre les théoriciens politiques, académiciens, juristes et historiens, nous sommes ravis d’inviter des praticiens, des juges, des universitaires et des étudiants diplômés à soumettre des articles sur le thème « Le principe sous-jacent du constitutionnalisme dans la jurisprudence canadienne ». Les suggestions spécifiques suivantes sont pertinentes pour cette discussion, mais nous invitons les soumissions sur tous les sujets connexes, y compris :

  • l’état du débat entre constitutionnalisme politique et juridique et ses implications pour le droit public ;
  • l’éventail des relations possibles entre des théories disparates de l’État de droit et du constitutionnalisme ;
  • les conventions constitutionnelles (politiques), les principes (juridiques) non écrits de la constitution et les implications sur la portée de la compétence consultative de la Cour suprême du Canada;
  • si un principe de constitutionnalisme légal et justiciable permettrait à la Cour suprême du Canada de forger et d’exercer un pouvoir constituant de placer certaines dispositions constitutionnelles au-delà des modifications législatives ordinaires, pour le meilleur ou pour le pire;
  • si le constitutionnalisme de bien commun est comparable au constitutionnalisme juridique ;
  • s’il existe un consensus constitutionnel mondial émergent sur le sens du constitutionnalisme et, dans l’affirmative, si ce consensus peut éclairer et développer davantage la jurisprudence canadienne, indépendamment du débat continu sur la pertinence du droit constitutionnel étranger; et
  • les fondements historiques d’une itération typiquement canadienne du principe du constitutionnalisme.

Veuillez soumettre les résumés (maximum 500 mots) et le titre, ainsi que l’affiliation de l’auteur, à Maxime St-Hilaire ([email protected]), Ryan Alford ([email protected]) et Kristopher Kinsinger (kkinsinger@runnymedesociety .ca) avant le 17 décembre 2021.

Les chercheurs dont les articles auront été acceptés seront invités à participer en personne à un symposium se déroulant à Toronto le 21 janvier 2022, ainsi qu’à contribuer par la suite à une prochaine édition spéciale de la Supreme Court Law Review et à un livre connexe, qui seront publiés par Lexis-Nexis Canada.

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